Les 9 voitures de sport pour barouder !

Les super-SUV, ça va cinq minutes. Les vraies sportives tout-terrain, ce sont elles.

– 01: Porsche 959

Ce n’était pas juste une voiture de sport capable de s’aventurer hors bitume. La 959 était même sans doute la première hypercar moderne. Oui, on dirait une 911 qui aurait servi de skateboard à King Kong, mais c’était une éblouissante démonstration de technologie à l’époque : suralimentation séquentielle, transmission intégrale adaptative, surveillance de la pression des pneus…

Elle aurait dû être l’arme de Porsche en Groupe B, mais la catégorie a été euthanasiée trop tôt. La 959 a tout de même eu le temps de faire du rallye-raid et de remporter le Dakar, réalisant un doublé en 1986 après un triple abandon à sa première participation l’année précédente (dans la foulée de la victoire de la 911 SC 4×4 en 1984). Et ça, ce n’est pas une F40 ou une Countach qui l’auraient fait…

– 02: Porsche 911 Dakar

C’est cet héritage dont Porsche se prévaut au moment de lancer sa nouvelle 911 Dakar, une 911 de 480 ch surélevée et renforcée de partout, basée sur la Carrera GTS.

Avec jusqu’à 80 mm de garde au sol supplémentaire, un mode Rallye qui envoie la quasi totalité de la puissance aux roues arrière et la galerie de toit la plus cool de la production mondiale, il reste une seule question : vous êtes sûr que vous la voulez toujours, cette GT3 RS ?

– 03: Lamborghini Huracán Sterrato

2023 sera manifestement l’année de la supercar off-road. Porsche a fini par nous faire sa 911 baroudeuse. Un peu avant, Lamborghini a confirmé qu’il allait bien lui aussi produire la version apocalypse zombie de sa Huracán, baptisée Sterrato (« terre », en italien).

Entre ses ailes boulonnées, ses gros pneus et sa paire de projecteurs longue portée à l’avant, là aussi, il y aura largement de quoi hésiter avec une STO. On est tellement à l’étroit, sur circuit, finalement…

– 04: Mega Track

Une pionnière, aussi badass que son nom le laisse présager. Et française, s’il vous plaît ! Lancée en 1995 par Aixam qui avait manifestement besoin de se défouler un coup à force de rouler à 45 km/h en bicylindre Diesel, la Mega Track associait une suspension pneumatique à une garde au sol pouvant atteindre 33 cm, des feux arrière d’Audi 80 et… un V12 6.0 Mercedes, débouchant sur une transmission intégrale via une boîte auto à quatre rapports.

Problème, le V12 atmo ne développait « que » 395 ch. Avec 2,2 t, il fallait tout de même faire attention à ne pas sombrer dans le terrain au lieu de le franchir… La production de ce monstre se compte hélas sur les doigts d’une main, mais il reste l’un des plus savoureux délires automobiles des années 1990.

– 05: Italdesign Parcour

La renaissance de la supercar tout-terrain a été amorcée par Italdesign il y a presque une décennie.

En 2013, Fabrizio Giugiaro avait présenté la Parcour, plus ou moins une Lamborghini Gallardo recarrossée sur échasses. Elle peut donc être considérée comme l’ancêtre directe de la Huracan Sterrato, dont elle partage le V10 5.2. Elle n’a jamais été produite, mais l’histoire ne s’est pas arrêtée là pour autant.

– 06: Audi Nanuk quattro

Un peu plus tard dans l’année, c’est en effet Audi (propriétaire d’Italdesign depuis 2010 par l’intermédiaire de Lamborghini) qui décide de recycler la Parcour, d’autant que cette dernière n’a pas fait grand bruit au salon de Genève. À Francfort, il dévoile ainsi le concept Nanuk quattro : la même voiture (vaguement restylée), mais… en Diesel. Autres temps…

Bien énervé, ledit mazout : un inédit V10 5.0 TDI de 544 ch pour 1 000 Nm, qui promettait 7,8 l/100 km. Polyvalence, sobriété : la supercar de la vraie vie, en somme.

Il fut question de produire la Nanuk en petite série, mais Audi a finalement décidé de miser sur la R8 e-tron. Vous en avez déjà croisé une ? Nous non plus.

– 07: Lancia Stratos

Voilà peut-être la mère de toutes ces supercars adeptes des bains de boue. La légendaire Stratos reposait sur un empattement ridiculement court. Pas seulement parce que ça contribuait à cette gueule d’enfer, mais parce que dans le monde du rallye, c’était synonyme d’agilité. Et de survirage aux hurlements du V6 Ferrari Dino. Les fans ont vénéré cette voiture, épouvantail de la discipline aux mains des Andruet, Darniche et Munari.

Seules 495 Stratos ont été construites, dont trois protos et 401 versions Stradale (routières). Cela en fait une auto plus rare qu’une Lamborghini Miura. Et avec un palmarès autrement glorieux (un palmarès tout court, déjà) :  17 victoires en championnat du monde des rallyes, et trois titres constructeurs de rang de 1974 à 1976. Les titres pilotes n’existaient pas encore, mais la Stratos permettra à Sandro Munari et Markku Alèn de remporter les deux premiers de l’histoire en 1977 et 1978. Le pedigree est assuré, la légende aussi.

– 08: Ariel Nomad

De l’autre côté de la Manche s’affrontent deux visions opposées du off-road haute performance. La première, c’est le Range Rover, si possible avec un gros V8 (ou maintenant le Defender). La seconde, c’est ça : la sensationnelle Ariel Nomad, fruit des amours coupables d’une Atom avec un buggy.

Avec son 2,4 l Honda développant jusqu’à 290 ch en version compressée (voire un 2.0 turbo de 340 ch en version R), le tout aux seules roues arrière et pour moins de 700 kg,  inutile de préciser que la Nomad est du genre teigneuse, et sur tous les terrains.

– 09: Campbell-Railton Blue Bird

Oui, bon, on s’éloigne un peu du sujet, mais c’est l’occasion de rappeler à quel point les records de vitesse terrestre étaient fous dans les années 1930 (et puis c’est notre site).

La version 1935 de la Blue Bird de Sir Malcom Campbell était par exemple animée par un V12 Rolls-Royce d’avion. Dites une cylindrée ? C’est plus : 36,7 l, avec un compresseur, sinon ce n’est pas drôle. Ce léviathan développait dans les 2 300 ch, vers les seules (doubles) roues arrière pour ne pas gâcher le plaisir.

Et devinez où a été signé le record ? Pas sur une beau circuit bitumé, ni même sur une autoroute, mais sur le sable, celui de la plage de Daytona Beach, en Floride. C’est là que Campbell est devenu le premier homme à franchir la barre des 300 mph (480 km/h) sur la terre ferme, à une époque où seules quelques avions de chass en étaient capables dans les airs. Au volant de ce monstre de presque 5 t, la Blue Bird a atteint 484,955 km/h avant que la marée remonte.

C’est sûr, on n’en fait plus, des comme ça…
















Source: topgear

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