Les meilleures réalisations de Renault Sport

Alors que Renault Sport laisse sa place à Alpine, voici notre hommage à la branche sport de Renault avec un classement des meilleures Renault Sport, dites RS.

Renault 5 Turbo (1980)

Si vous n’étiez pas au courant, Renault Sport est devenu Alpine. Et on ne pouvait pas commencer le pot de départ de la branche sport du Losange autrement qu’avec ce modèle. Renault pourrait produire des sportives jusqu’à la fin des temps, celle-ci resterait sa signature.

Avec son 1,4 l turbo de 160 ch en position centrale-arrière et ses roues arrière motrices, elle a posé les bases des petites bombinettes Renault pour les siècles des siècles (amen). Comme beaucoup de sportives aussi iconiques qu’exclusives, elle est née d’un besoin de satisfaire les normes d’homologation d’une auto de course, et son illustre silhouette cartoonesque est née du même crayon que sa concurrente, la Lancia Stratos, celui de Marcello Gandini (Bertone).

Son palmarès n’a pas été le plus extraordinaire, mais la maestria avec laquelle Jean Ragnotti l’a pilotée a tout de même permis de remporter une grande partie du championnat du monde de rallye. Ce n’était pas la première 5 « énervée » de Renault, mais c’est, à tout jamais, la plus mémorable.

Renault Clio Williams (1993)

Une autre citadine sportive issue du règlement fastidieux du rallye, sauf que cette fois le moteur est un 2,0 l atmosphérique de 150 ch en position transversale avant qui transmet sa puissance aux roues avant via une boîte manuelle à cinq rapports.

Plus sage qu’une 205 GTI, la Clio Williams savait quand même se montrer joueuse et a réussi à combler le fossé entre les petites sportives sauvages des années 1980 et celles, plus sages, des années 1990, tout en pouvant se vanter d’avoir les sièges les plus confortables de son époque. Clairement l’une des meilleures de sa lignée.

Pour preuve, Renault le résumait avec son slogan publicitaire  : « Vous pouvez rougir de honte, verdir de rage, mais c’est à une Clio que Frank Williams a donné son nom. »

Renault Sport Spider (1995)

Ce n’est probablement pas la meilleures mais c’est clairement l’une des plus remarquables. Au sens propre ! Quand on croise cet OV.N.I. dans la circulation, surtout dans sa version la plus extrême où un saute-vent tient lieu de pare-brise, c’est le choc. Et quand on voit le losange à l’avant du capot, c’est le deuxième effet Kiss Cool.

L’histoire du Spider aurait pu être plus riche si Renault n’avait pas choisi de le lancer en plein milieu des années 1990, pile en même temps qu’une certaine Lotus Elise, 200 kg plus légère et beaucoup plus convaincante et homogène. Un comble, sachant que Renault Sport a rejoint Alpine, qui travaille désormais en collaboration avec Lotus pour construire une nouvelle sportive électrique.

Renault Clio V6 (1998)

Vous vous souvenez de la R5 Turbo il y a trois slides ? Eh bien Renault a remis le couvert à la fin du millénaire en pondant une citadine sportive complètement barrée. En revanche, avec une telle largeur, on n’est pas sûr qu’elle soit encore très à l’aise en ville…

En position centrale arrière, le V6 “ESL” 3,0 l de la Laguna envoyait ses 230 ch (255 ch en phase 2) aux roues arrière. Dans sa première phase, la plus jolie à nos yeux, le comportement était franchement catastrophique. Pour la phase 2, Renault a ajouté de la puissance tout en retravaillant les trains roulants. L’ensemble, plus utilisable, est rapidement devenu un collector dont la cote s’est envolée. Mais seuls les braves osaient la pousser sur routes sinueuse…

Renault Mégane R26.R (2008)

Passer d’une Clio V6 à une R26.R vous fera totalement oublier cette légende urbaine qui dit que « traction = pas bon ». C’est sans aucun doute l’une des meilleures tractions au monde et Renault a eu la bonne idée de mettre au régime une R26 déjà légère pour la transformer en un missile pour le Nürburgring.

Renault Sport soutire ainsi 123 kg de la Mégane R26 standard. Les sièges arrière, la sono et la plupart des airbags sont les premiers à sauter, avant qu’on lui greffe un capot en carbone et des vitres arrière en Lexan. Alors qu’elle a été conçue pour chasser les chronos, le résultat est une compacte sportive offrant plus de sensations que la plupart des supercars 10 fois plus cher.

Renault Clio 3 RS Cup (2009)

Avant sa quatrième (et dernière) génération, la Clio RS était parmi les sportives les plus fantastiques du marché, un peu à la façon des 911 GT3 ou BMW M3 dans leurs catégories. L’envoûtante petite Clio 3 RS Cup constitue l’apogée de la troisième génération de la Clio RS et, pour certains – dont l’auteur de ces lignes – l’apogée de toutes les GTI et autres bombinettes.

Un 2,0 l atmosphérique de 203 ch dans un châssis capable de répondre à toutes vos attentes, de la rigueur d’une voiture de tourisme à la folie des compactes sportives iconiques – avec une précision chirurgicale.

Renault Twizy F1 (2013)

Vous l’aviez oubliée, n’est-ce pas ? Elle n’a jamais été produite, et elle était manifestement en avance sur son temps. Tesla, Porsche et Lotus se félicitent de rendre les voitures électriques plus sexy, mais souvenez-vous que Renault Sport l’avait déjà fait dès 2013.

En bref, c’est une Twizy avec le système KERS d’une F1 et les roues d’une monoplace F3. Un pur produit marketing qui n’a véritablement jamais eu l’occasion de faucher quelques piétons dans la rue. Quel dommage…

Renault Mégane 3 RS 275 Trophy (2016)

La descendante de la redoutable R26.R – la Mégane RS 275 Trophy-R – a annihilé de 20 s son chrono sur le Ring et repoussé les limites des sensations extrêmes qu’une traction puisse offrir.

Et pourtant, sa version civile était tout aussi impressionnante et plus utilisable au quotidien pour ceux d’entre nous qui sont plus susceptibles de transporter des humains que des pneus de rechange. Le nombre d’éditions spéciales de la Mégane 3 n’en finissait pas, mais Renault a gardé le meilleur pour la fin. La 275 Trophy était une compacte sportive pratique qui disposait de toutes les places assises d’une Mégane et de toutes les technologies de pointe de la Trophy-R.

Renault Mégane 4 RS Trophy-R (2019)

Comme une bonne moitié des voitures de cette liste, cette compacte sportive imaginée, conçue et développée pour aller chasser du dixième sur le Ring n’a pas franchement sens sur le papier. Prenez une voiture cinq portes, enlevez la banquette arrière, installez des jantes et des freins en carbone puis assurez-vous de la vendre 80 000 € sans pour autant faire de gros bénéfices…

Volant en main, le résultat est presque aussi exaltant qu’à bord d’un Porsche Cayman GT4 vendu 20000€ plus cher, mais c’est une Renault. Ces deux voitures auraient d’ailleurs pu être conçues par la même équipe, tant leurs philosophies sont proches. La Trophy-R est une création de Renault Sport avec peu (voire pas) de limites, d’où ses composants hors de prix pour une Mégane, et le fait que les quatre roues directrices et la boîte automatique, têtes d’affiche de la Trophy tout court, ont disparu.

Que ce soient les roues carbone, la suppression des roues directrices ou… le montant de la facture finale, on se doute que les discussions en salle de réunion ont dû être houleuses mais, vu le résultat, peut-être les ingénieurs savaient-ils que cette voiture tirerait le rideau sur Renault Sport. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette Mégane 4 RS Trophy-R, dernière création Renault Sport (snif), leur aura permis de partir en beauté.








Source: topgear

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