Voitures de sports qui auront 25 ans aujourd’hui

L’âge d’une voiture n’est pas toujours un signe de vieillesse. Si les voitures de grande production prennent des rides avec les années qui passent, les séries limitées et les voitures de sports ne deviennent que plus attrayantes. Et certaines deviennent même des Collector.

Comme dans notre premier article ( Voitures de sports sorties en 1993 ) aujourd’hui nous nous penchons sur les voitures de sports qui sont sortie fin 1994 et courant 1995 et qui fêtent leurs 25 années d’existence, nombre d’entre elles commencent à prendre de la valeur.

Dans cet article, nous vous présentons aussi leurs variantes dédiées à la compétition. Si certaines sont des préparations usines et qui ont participé dans des Trophées ou des Challenges Dédiés aux marque ou aux modèles, d’autres sont juste des préparations par des écuries ou des passionnés privés.

La majorité de ces modèles ne sont pas disponible sur le marché national, mais l’on peut trouver quelques exceptions et dont les connaisseurs et collectionneurs marocains sont friands.

 

– Alfa Romeo 145 QV

Produite entre 1995 – 1998 (prix du neuf : +/- 19000 Euros), Moteur L4 2l, 150 cv, Traction, boite 5, 1240 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 8,6s.

Version compétition :

Véhicule qui participe dans les Championnats dédiés à la marque comme par exemple en Angleterre, en Hollande et qui s’appelle Alfa Roméo Championship ou Twin Spark Cup. Ces courses sont dédiées uniquement aux modèles de la marque disposants de moteur 2l Twin Spark. On y retrouve des 145, 146, 156 et cela donne lieu à de très belles courses et est avant tout destiné aux petits budgets..

 

– Alfa Rome GTV 2.0 V6 TB

Produite entre 1995 – 2000 (prix du neuf : +/- 32000 Euros), Moteur V6 2l Turbo, 201 cv, Traction, boite 5, 1430 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 7,5s.

Version compétition :

Alfa Roméo GTV Cup

Entre 1999 et 2000, Alfa Romeo a offert à ses clients en Italie une expérience assez unique pour conduire un GTV 3.0 V6 préparé en usine dans un environnement de course avec des conseils d’experts et un support d’usine complet. ils sont finalement 16 pilotes sans expérience qui prendront le départ avec des véhicules identiques Alfa GTV 3.0 de 240 cv.

Les voitures construites par Fiat Auto Racing à Chivasso selon les réglementations du groupe N. Ils reçoivent l’ajout du «  kit aérodynamique  » (spoilers avant et arrière et jupes latérales) et de quelques appendices d’extraction dans les ailes avant pour le refroidissement des freins. Mécaniquement, ils ont gagné un ECU remappé, un système d’échappement sans convertisseur catalytique, le refroidisseur d’huile a été déplacé vers un emplacement plus central et 200 kg ont été perdus. 

 

– Alfa Roméo Spider (916) V6

Produite entre 1995 – 2006 (prix du neuf : +/- 38000 Euros), Moteur V6 3l et 3,2l, 192 à 240 cv, Traction, boite 5 et 6, 1420 à 1445 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 7,3 à 6,3s.

Version compétition :

Quasiment le même principe que la GTV Cup

 

– Alpina B8 4.6 e36

Produite entre 1995 – 1998 (prix du neuf : +/- 64000 Euros), Moteur V8 4,6l, 333 cv, Propulsion, boite 6, 1490 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 5,6s.

Version compétition :

Pas de compétition pour ce collector.

 

– Audi RS2

Produite entre 1995 – 1996 (prix du neuf : +/- 60000 Euros), Moteur L5 2,2l Turbo, 315 cv, Integrale, boite 6, 1595 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 5,4s.

Version compétition :

Ce modèle n’a jamais fait de circuit mais eu de grosses préparations pour des participations au Drag Races.

 

– BMW M3 E36 3.2

Produite entre 1995 – 1999 (prix du neuf : +/- 53000 Euros), Moteur L6 3,2l, 321 cv, propulsion, boite 6, 1440 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 5,5s.

Version compétition :

Adaptée au championnat IMSA GTS-2 en 1995 par l’équipe PTG (Prototype Technology Group) la M3 E36 3.2 décrocha le titre constructeur dès la saison 1996, puis les titres pilote et constructeur en 1997 et 1998, respectivement dans les classes GTS-3 et GT3. Cette dernière année s’accompagna pour BMW d’une victoire pilote et constructeur en USRRC (United States Road Racing Championship) avec Ross Bentley. Ces versions disposaient d’un S50B32 développant 380 ch à 8.200 t/min. L’arrivée de la 911 GT3-R (type 996) en 1999 permit à Porsche de reprendre l’avantage et ce fût la fin de carrière des BMW E36 PTG en IMSA. Mais PTG allait revenir dès la saison 2000 avec la nouvelle M3 E46…

 

– BMW M3 E36 GT

Produite uniquement en 1995 (prix du neuf : +/- 55000 Euros), Moteur L6 3l, 295 cv, propulsion, boite 5, 1460 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 5,9s.

Version compétition :

La BMW M3 E36 GTR est la version routière du modèle de compétition de la M3 construite pour le championnat ADAC German GT Cup Touring Car series en 1994.

En résumé, il s’agit d’une voiture de course avec des plaques d’homologation ! Seuls deux exemplaires homologués route existent…

Intérieur dépouillé et panneaux de carrosserie spécifiques en fibre permettent d’abaisser le poids à 1300 kg et de rentrer les roues de 18″. Le spoiler avant et arrière sont réglables et la puissance du moteur 3.0 est portée à 300ch (325 ch en version course).

 

– BMW Z3 Roadster

Produite entre 1995 — 2000 (prix du neuf : +/- 24000 Euros), Moteur L4 1.8l puis 1.9l, 115 puis 140 cv, propulsion, boite 5, 1150 à 1175 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 10,5 et 9,5s.

Version compétition :

Après une année de développement réussie au sein de la série MSVR All-Comers, Z Cars Racing (nom du championnat) sera lancée en tant que série autonome en 2020. La série proposera trois variétés de modèles Z de BMW.

La classe d’entrée de gamme Z3 (1,9 litre, 140 ch) fournira les blocs de départ parfaits pour les nouveaux concurrents et les aspirants concurrents, offrant un moyen amusant mais rentable pour commencer. Le Z4 de 2,2 litres 170 ch de milieu de gamme offre un défi plus dynamique avec son six cylindres, tandis que le Z4 de 3,0 litres à 230 ch, offre des niveaux de performances proches des voitures GT.

La série visitera des circuits britanniques de premier plan, notamment Cadwell Park, Snetterton, Oulton Park et Brands Hatch.

 

– Citroën Xantia Activa Turbo CT

Produite entre 1995 — 1997 (prix du neuf : +/- 27000 Euros), Moteur L4 2.0l Turbo, 150 cv, traction, boite 5, 1437 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 9,5s.

Version compétition :

Xantia rally 4X4 turbo

Au début des années 90, la marque française a participé au rallycross européen avec une BX 4×4 dont le pilote était Jean-Luc Pailler. Dans les cartons de Citroën, la nouvelle voiture se devait de remplacer la vieillissante BX. Voici donc l’arrivée de la Xantia turbo 4×4 début 1993. Avec ses excellentes caractéristiques, excellentes suspensions hydrauliques renforcées et comportement irréprochable pour l’époque, la Xantia se veut d’être une championne.

Le 4 cylindres revu de la BX est mis en position longitudinale, 4 soupapes par cylindre et turbo gonflé. Citroën annonce 525 ch à 2,5 bars. Mais voilà,  la turbine pour la Xantia est revue à la hausse pour donner 3 bars. Ce qui donne 600 ch.

A la fin de sa vie, la Citroën Xantia 4 × 4 Turbo était une machine avec un coeur de 700 CV pour 1035 Kgs qui, à travers les quatre roues avale le 0 à 100 km/h en seulement 2,5 secondes, et le 0 à 160 km/ h en seulement 6,0s

 

– DAUER 962 – Le Mans

Produite entre 1995 — 1996 (prix du neuf : +/- 1525000 Euros), Moteur Flat 6 Bi-turbo, 3.0l, 730 cv, propulsion, boite 5, 1080 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 2,6s.

Version compétition :

Porsche a connu une période faste dans les années 70 et 80 aux 24 Heures du Mans et en championnat sport-prototypes en groupe C. Ses Porsche 956 puis 962 ont tout gagné sur tous les continents. Mais dans les années 90, le championnat d’endurance traverse une crise et seuls les 24 Heures du Mans subsistent durablement. Les règlements changent alors chaque année, et la catégorie GT1 est créée avec comme seule contrainte la production d’un seul exemplaire. L’un des premiers à sauter sur l’occasion est Jochen Dauer avec sa Porsche 962. Mais pour pouvoir continuer à faire courir sa groupe C en catégorie GT1, il va donc lancer une série de 962 Le Mans  » Street Version « …

Pour la partie mécanique, en course, différentes cylindrées ont existé sur les Porsche 962 allant de 2,8 litres à 3,6 litres. le 6 cylindres à plat Porsche de 3.0 litres disponible en course est conservé. Refroidi par eau il est suralimenté par deux turbocompresseurs KKK. La puissance est de 730cv à 7600tr/min pour un couple de 700 Nm. Même la boite de vitesse 5 rapports est maintenue avec le système PDK aujourd’hui bien connu et qui a d’ailleurs connu ces début aux 24h du Mans (ainsi que sur les dernières Audi Sport Quattro S1 engagées en catégorie des groupes B de rallye). Avec un poids de 1030 kg, la voiture ne met que 7.3 secondes pour atteindre les…200 km/h puisque 2.6 secondes suffisent pour atteindre les 100 km/h. Plusieurs fois testée sur circuit elle a atteint 402 puis 404.6 km/h soit nettement plus que les supercar GT de l’époque ! Sur la route la voiture reste donc une bête voiture de course à piloter plutôt qu’à conduire.

 

– Ferrari F355 Challenge

Produite entre 1995 — 2001 (prix du neuf : +/- 217000 Euros), Moteur V8, 3.5l, 380 cv, propulsion, boite 6, 1355 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 5,0s.

Version compétition :

Le Ferrari Challenge est un championnat monotype de sport automobile créé en 1993 par des propriétaires de la Ferrari 348 Berlinetta qui souhaitaient se mesurer les uns aux autres en compétition. Il englobe aujourd’hui trois championnats officiels répartis en Italie, Europe et Amérique du Nord. Les concurrents des trois championnats se réunissent une fois par an lors des Finales mondiales. Actuellement le Ferrari Challenge n’admet qu’un seul modèle, la Ferrari 488 GTB, elle accepte également la 458 Italia (modèle précédent) mais dans une catégorie inférieure.

Le Ferrari Challenge a inspiré la création de championnats non officiels n’étant pas directement liés à Ferrari comme le Ferrari Scandinavia Challenge, un championnat prenant place en Finlande, Suède et Danemark. Le Royaume-Uni possède trois championnats non officiels organisés par des propriétaires de Ferrari et mettant aux prises d’anciens modèles de la marque du cheval cabré.

 

Seul un modèle de Ferrari est accepté durant la saison. Il est légèrement modifié pour intégrer les normes de sécurité obligatoires en compétition. Le Ferrari Challenge a débuté en 1993 avec la 348 Berlinetta, suivie de la F355 Berlinetta en 1995 et de la 360 Modena en 2000. La 360 CS fut la première Ferrari orientée compétition à être commercialisé. La nouvelle F430 Challenge a été introduite en 2006 et est maintenant exclusivement utilisée. Elle a gagné 80 cv par rapport à la 360 CS et est la première Ferrari du championnat à posséder des disques de frein en carbone-céramique.

 

– Ferrari F50

Produite entre 1995 — 1997 (prix du neuf : +/- 412000 Euros), Moteur V12, 4.7l, 520 cv, propulsion, boite 6, 1355 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 3,9s.

Version compétition :

La Ferrari F50 GT, version compétition de la Ferrari F50 dévoilée en 1995 par le constructeur de Maranello, figure parmi ces modèles développés pour la course qui ne virent jamais une grille de départ.

Version de la Ferrari F40 spécialement préparée pour la course automobile, la F40 LM – pour Le Mans, également appelée Competizione – avait démontré une grande efficacité sur la piste et glané un palmarès très honorable en championnat IMSA américain tout d’abord, puis en endurance et en GT. Il était donc naturel pour la Scuderia de lancer sa descendante en compétition.

 

La F50 a commencé par suivre une cure d’allègement intensive, finalement, la F50 GT revendique un poids à sec d’environ 1 000 kg, soit plusieurs quintaux de moins que la version de série.

Les évolutions apportées à la mécanique concernent notamment le bloc motopropulseur. Le moteur à 12 cylindres n’évolue pas en dimensions et s’en tient à 4,7 l. de cylindrée, mais de nombreuses modifications de détail y sont apportées au niveau de l’admission, des échappements, de la gestion électronique et des périphériques. La puissance réelle délivrée par la F50 GT demeure inconnue, comme c’est souvent le cas avec les machines de course (concurrence oblige). Certains lui prêtent un peu plus de 600 ch en se basant sur l’évolution du régime maximal (information officiellement confirmée par la Scuderia) de 8 600 à 11 000 tr/min, alors que d’autres lui en accordent environ 750.

Le projet fut enterré par Ferrari de manière inattendue ; aucune explication officielle ne fut jamais communiquée pour expliquer cette décision. Face aux questions de quelques journalistes, la Scuderia se contenta de rappeler qu’aucun programme officiel relatif à l’exploitation en compétition de la F50 GT n’avait jamais été annoncé

 

– FIAT Barchetta

Produite entre 1995 — 2005 (prix du neuf : +/- 20000 Euros), Moteur L4 1.8l, 130 cv, traction, boite 5, 1090 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 8,8s.

Version compétition :

Un championnat (Fiat Barquetta Cup) dédié au modèle était organisé en Italie et qui regroupait beaucoup de pilotes grâce aux tarifs attrayants de la voiture et des engagements.

 

– FIAT COUPÉ

Produite entre 1994 — 2000 (prix du neuf : +/- 23000 Euros), Moteur L4, 2.0, 2.0 turbo, 142 et 195 cv, traction, boite 5, 1250 et 1320 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 9,9 et 7,4s.

Version compétition :

Ce modèle n’a jamais fait de circuit sous le nom de la marque ou du modèle mais des entreprises et garages privés ont préparé certaines pour leurs clients pour faire du circuit ou du rallye.

 

– Ford Probe 2.0 16V

Produite entre 1994 — 1998 (prix du neuf : +/- 22000 Euros), Moteur L4, 2.0l, 115 cv, traction, boite 5, 1220 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 10,8s.

Version compétition :

Une voiture qui n’a jamais foulé l’asphalte de façon officielle mise à part les pistes de Dragster. Quelques privés ont quand même fait quelques petites préparations et l’on pouvait apercevoir de temps à autre une Probe sur quelques circuits de vitesse.

 

– Hommell Berlinette Echappement

Produite entre 1994 — 1997 (prix du neuf : +/- 38000 Euros), Moteur L4, 2.0l, 155 cv, propulsion, boite 6, 980 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 7,0s.

Version compétition :

Cette auto à la philosophie très Alpine, est très dépouillée, débarrassée de tout élément superflu, objectivement tournée vers un seul objectif, le pilotage. En avril 1993, l’ancienne usine Bridel de Lohéac, petit village breton, fief de Michel Hommell qui y a déjà installé son Manoir de l’Automobile, est achetée pour accueillir la nouvelle marque au logo frappé de trois épis de blé.

A l’arrière, en position centrale, on a placé l’éprouvé moteur de la 405 Mi16, un 2 litres 16 soupapes de 155ch, sans oublier de proposer une boîte 6 vitesses (ce qui à l’époque n’est pas si courant). 69 exemplaires de la Berlinette Hommell seront construites ainsi que 52 exemplaires de la barquette.

  

– Hommell Barquette

Produite entre 1994 — 1997 (prix du neuf : +/- 30000 Euros), Moteur L4, 2.0l, 155 cv, propulsion, boite 6, 940 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 7,0s.

 

Version compétition :

Quelques petites apparitions sur circuit et sur les rallyes

 

– Jaguar XJ6 3.2

Produite entre 1994 — 1997 (prix du neuf : +/- 49000 Euros), Moteur L6, 3.2l, 219 cv, propulsion, boite auto 4, 1728 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 8,7s.

Version compétition :

JEC Racing – Jaguar Saloon & GT Championship

Lancé en 2001, ce championnat a d’abord commencé comme une seule série mais, à mesure que le nombre augmentait, les berlines et les XJS se divisaient en championnats distincts. Cependant, au cours des 10 dernières années, ils ont de nouveau fusionné. Comme les Jaguars les plus récents sont devenus plus disponibles pour la conversion en voitures de course, la réglementation doit être mise à jour pour reconnaître les voitures plus rapides et plus modernes. Pour 2015, ces XK8 et XF inclus sont désormais pris en charge. La structure des classes est telle que toute voiture gagnante gagne le même nombre de points que le vainqueur de la course. Le résultat est qu’une voiture standard et bien conduite peut, et gagne souvent, le championnat.

 

– Lamborghini Diablo VT Roadster & SV

Produites entre 1995 – 1999 (prix du neuf : +/- 252000 & 171000 Euros), Moteur V12, 5.7l, 492 et 510 cv, integrale et propulsion, boite 5, 1625 et 1530 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 4,8 et 4,7s.

Version compétition :

La Diablo SV-R est la première voiture de course officielle de l’usine Lamborghini. Dévoilée au salon de Genève 1996, elle s’accompagne d’un challenge mono-marque ouvert aux pilotes professionnels et amateurs. Partant d’une Diablo SV totalement dépouillée (y compris de son éclairage !) dotée de vitrages en Plexiglas avec une partie coulissante pour ventiler légèrement un cockpit recevant un arceau de sécurité en échange de toutes ses moquettes, isolants et équipements de confort. Seul le pilote peut prendre place à bord, avec un baquet compétition et un harnais. Le bouclier avant, les jupes latérales, l’aileron en carbone et le diffuseur arrière aménagé à la place du bouclier avec sa double sortie d’échappement centrale permettent de faire immédiatement la différence avec le modèle de série. Le moteur ainsi libéré de ses silencieux et catalyseurs profite d’une gestion revue pour grimper à 540 ch. 

 

Les jantes OZ (remplacées plus tard par des Speedline car elles cassaient sous l’effort !) chaussent des slicks Pirelli et ventilent les disques brembo de 335 mm. La suspension Koni est deux fois plus ferme que celle de la Diablo SV de série, déjà raide, ce qui vous laisse imaginer le confort ! La première manche de ce championnat se déroule en juin 1996 en ouverture des 24h du Mans. Le Lamborghini Supertrophy durera 4 années consécutives avant de laisser sa place au GTR Supertrophy en 2000. Une trentaine d’exemplaires de Diablo SV-R seront produits dont certains seront reconvertis pour la route.

 

– Opel Tigra 1.4 et 1.6

Produites entre 1994 – 2001 (prix du neuf : +/- 13500 & 16000 Euros), Moteur L4, 1.4l et 1.6l, 90 106cv, traction, boite 5, 980 et 1000 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 11,1 et 10,1s.

Version compétition :

Engagée par la marque aux courses sur glace, la Tigra a été confiée au Team Snobeck pour la préparer et l’engager en Trophée Andros. C’est Yvan Muller qui s’est chargé de la dompter sur la glace… si bien qu’ils ont remporté les éditions 98 et 99 du championnat. Bien sûr, hormis le physique, la reine de la glisse cachait des dessous de proto… Châssis tubulaire, V6 3.0l atmo en position centrale, boite 6 séquentielle X-Trac, 4 roues motrices et directrices et carrosserie sous testo’ en carbone aux couleurs de guerre de chez Opel. 400 ch pour 950 kg.

 

– Peugeot 106 S16

Produite entre 1995 — 2003 (prix du neuf : +/- 17000 Euros), Moteur L4, 1.6l, 120 cv, traction, boite 5, 950 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 8,4s.

Version compétition :

La série 106 a été utilisé dans ses variantes 1300 Rallye 1600 Rallye comme base pour différentes courses de voitures. Deux versions différentes ont été utilisées dans les compétitions, selon un groupe N (Standard presque avec de légères modifications) et un groupe A en fonction des changements et des performances supérieures. La plus extrême d’entre toutes c’était la Kit Car qui développait pas moins de 215cv.

Côté circuit, il y a eu pendant plusieurs années la Coupe 106 avec plusieurs championnats sur plusieurs pays d’Europe et dont certains étaient diffusé sur la chaine Eurosport.

 

– PORSCHE 911 (993) bi-Turbo & Carrera RS

Produite entre 1995 — 1998 (prix du neuf : +/- 120500 & 78500 Euros pour la RS), Moteur Flat 6 Bi-turbo & Flat 6 atmo pour la RS, 3.6l & 3.8l pour la RS, 408 cv & 300 cv pour la RS, intégrale & propulsion pour la RS, boite 6, 1500 Kgs & 1270 kgs pour la RS. 0 à 100 Kms/h en 4,5s & 5,2s pour la RS.

Version compétition :

La création de nouvelles catégories de courses FIA GT au début des années 1990 a encouragé les constructeurs à entrer dans des modèles similaires à ceux de la route. Porsche a répondu avec une gamme de variantes de plus en plus robustes basées sur sa 911 de génération 964 alors actuelle. Au moment où le 993 a été lancé en 1994, cependant, les clients exigeaient plus de puissance que le moteur atmosphérique actuel de 3,8 litres pourrait fournir.

La réponse de Porsche a été la 993 GT2. Basée sur les fondements du 993 Turbo, la GT2 diffère visuellement par des élargisseurs d’ailes boulonnés, un grand aileron arrière et des panneaux aérodynamiques avec des prises d’air pour un refroidissement supplémentaire des freins. À l’intérieur vidé, ne comprenant que les nécessités absolues pour la compétition. Équipé de plaques de restriction obligatoires, le six cylindres à plat de 3,6 litres turbocompressé développait une puissance de 450 chevaux. La puissance était gérée par une boîte de vitesses manuelle à six rapports et envoyée aux roues arrière conformément au règlement. Comme ses prédécesseurs, la GT2 a excellé dans les courses d’endurance, devenant rapidement la voiture de choix des écuries avec plein de succès au Mans, à Sebring et à Daytona.

 

– Renault Spider

Produite entre 1995 — 1999 (prix du neuf : +/- 30500 Euros), Moteur L4, 2.0l, 150 cv, propulsion, boite 5, 965 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 7,2s.

Version compétition :

Le Spider Renault a été conçu dès le départ dans l’optique d’une compétition mono-marque. Avec la coupe Européenne R5 Turbo, Renault avait créé dans le début des années 80 une discipline sportive à part entière. Puis, ce fut l’Europa Cup avec l’Alpine GTA, la R21 Turbo, puis les R5 GT Turbo Coupe et Clio 16s Coupe. Le Renault Spider Trophy est dans cette lignée, un véhicule très proche de la compétition dans sa version initiale qui ne nécessite que très peu d’adaptations pour son emploi sur circuit. Afin de diminuer les coûts, la quasi-totalité des pièces d’origine compose la déclinaison compétition. Bien sûr, un seul siège est installé, la deuxième place étant masquée par un couvre tonneau rigide. La carrosserie, toujours en matériau composite, est identique mais les portes ont été supprimées. Les pneumatiques, slicks et pluies, développés en collaboration avec Michelin, sont montés sur des jantes OZ. 

 

Les principales évolutions concernent donc la partie mécanique, via une nouvelle ligne d’échappement, un filtre à air plus perméable, des réglages d’injection modifiés et surtout d’une gestion électronique spécifique. Le Spider trophy développe à l’arrivée 180 ch et son rapport poids/puissance descend à 5,16 Kg/ch. La boîte de vitesse JC SADEV est à six rapports avec crabots et sans synchro. Les freins, réglables à distance par le pilote, sont équipés de deux maîtres-cylindres indépendants. Un harnais 6 points remplace la ceinture, un arceau cage et des renforts latéraux intégrés dans la carrosserie, protègent efficacement le pilote. Généralement couru en lever de rideau des grands prix de F1, le Spider Trophy a vécu trois saisons pleines de rebondissements et de chaudes empoignades, avant de laisser sa place au Clio V6 Trophy.

 

– Subaru Impreza GT Turbo

Produite entre 1994 — 1997 (prix du neuf : +/- 24000 Euros), Moteur Flat 4, 2.0l Turbo, 211 cv, intégrale, boite 5, 1250 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 6,1s.

Version compétition :

Quoi de mieux que de lire ou relire notre article a son sujet en cliquant ici : Subaru Impreza (1993 /2001)

 

– Toyota Celica 1.8 ST & 2.0 GT

Produite entre 1994 — 1999 (prix du neuf : +/- 20000 & 290000 Euros pour la GT), Moteur L4, 1.8l et 2.0 pour la GT, 115 cv & 175 cv pour la GT, traction, boite 5, 1140 Kgs & 1265 kgs pour la GT. 0 à 100 Kms/h en 9,7s & 8,0s pour la GT.

Version compétition :

Lorsque la Celica GT-Four ST205 s’élance au départ de son premier rallye, en Australie en 1994, Toyota n’a plus grand-chose à prouver : la ST185 a déjà permis de remporter le championnat constructeur en 1993 et s’apprête à récidiver. Mais l’ascension de la firme va bientôt s’arrêter, brutalement. Engagée de manière régulière en 1995, la ST205 paraît d’emblée moins véloce que sa devancière. Il faut attendre le troisième rallye, celui du Portugal, pour qu’elle retrouve de belles performances, avant de glaner sa première victoire, sur l’asphalte du Tour de Corse, aux mains de Didier Auriol. Ce sera aussi le dernier succès de la Celica en WRC : fin octobre, en Catalogne, la FIA découvre que Toyota a employé un ingénieux subterfuge pour apporter davantage d’air au turbo, malgré les brides plus restrictives imposées par le règlement en début d’année. Une supercherie qui conduira à la sanction la plus sévère de l’histoire du sport automobile : suppression de tous les points de l’équipe en 1995 et interdiction de s’aligner en 1996. La marque japonaise ne reviendra finalement en rallye qu’à l’été 1997, en remplaçant la Celica par la Corolla WRC. Sans version route, cette fois-ci.

 

– Venturi 400 GT

Produite entre 1994 — 1998 (prix du neuf : +/- 125000 Euros), Moteur V6 Bi-turbo, 3.0l, 408 cv, propulsion, boite 5, 1100 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 4,1s.

Version compétition :

La première Venturi 400 GT était en réalité la Venturi Trophy Challenge. C’est Stéphane Ratel qui avait eu l’idée d’organiser un trophée monotype avec des autos identiques. Le client payait pour sa saison, et l’usine Venturi s’occupait de tout : voiture, acheminement, entretien, inscriptions… Né en 1992, le Gentlemen Drivers Trophy (c’est son nom) rassemblera jusqu’à une trentaine de pilotes rassemblés en 2 groupes (A et B) en fonction de leur expérience et/ou talent de pilote. Pendant 4 années le Trophée va permettre à de nombreux passionnés (fortunés !) de se défouler sur circuit et prendre du plaisir au volant de leur Venturi. 

 

En 1995, le trophée aborde sa quatrième et dernière saison et est rebaptisé « Philippe Charriol Trophy ». C’est en effet le joailler (pilote et mécène) qui va sponsoriser le challenge. Mais comme le plateau est plus réduit, Stéphane Ratel, qui a repris toute l’organisation à son propre compte va admettre 8 Porsche 911 de la Coupe Porsche en complément des 19 Venturi inscrites. Pour l’occasion, les Venturi Trophy Challenge sont revues techniquement pour que le duel avec les Porsche soit équitable. Les clients pouvaient par la suite transformer avec l’usine leur Trophy en version routière homologuée. Il fallait alors compter environ 100 000 francs de l’époque pour la transformation. Produite à 73 exemplaires.

 

– Venturi Atlantique 300

Produite entre 1995 — 1997 (prix du neuf : +/- 79500 Euros), Moteur V6 turbo, 3.0l, 281 cv, propulsion, boite 5, 1250 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 5,6s.

Version compétition :

Venturi 300 GTR (1999) est destinée uniquement à la compétition, elle a été produite à deux exemplaires seulement.

  

– VOLVO 850 T-5R

Produite entre 1995 — 1996 (prix du neuf : +/- 46000 Euros), Moteur L5 turbo, 2.3l, 240 cv, traction, boite 5, 1468 Kgs. 0 à 100 Kms/h en 7,0s. 

Version compétition :

Quoi de mieux que de lire ou relire notre article a son sujet en cliquant ici : VOLVO 850

 

 

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