3.67 m de long
248 ch, 330 Nm
Vmax : >240 km/h
0 à 100 km/h en moins de 5.5 secondes
1 exemplaire
Voilà succinctement les caractéristiques de la Fiat Cinquone Qatar développée et fabriquée par Romeo Ferraris. Cette Abarth 500 est, selon le préparateur italien, la 500 ultime développée sans modifier la structure de la petite italienne.
Cette Fiat Cinquone Qatar est et restera unique, elle est la commande d’un riche client qatari qui s’est pris de passion pour la Fiat 500 et ses dérivés. Cette version est la seconde Abarth 500 mise au point par Romeo Ferraris pour cet acheteur venu du Moyen Orient. Toutefois elle pousse le concept un peu loin, ne serait ce qu’en matière de puissance puisque le précédent modèle ne développait que 210 ch.
– Un p’tit look musclé
La Fiat Cinquone Qatar s’habille d’un kit large qui modifie le bouclier Av, le pare choc Ar, les quatre ailes et y ajoute un aileron de hayon, un capot moteur très aéré, des bas de caisse larges et une prise d’air de toit façon rallye.
La petite sportive est posée sur de nouvelles jantes alu en 18 pouces dont la couleur est assortie au blanc de la carrosserie. La Cinquone Qatar chausse large puisqu’elle s’équipe de pneumatiques en 215/35 R18. Les réglages des trains roulants sont revus et adaptés et la turinoise bodybuildée profite d’un chassis surbaissé, de nouveaux amortisseurs réglables Bilstein.
Le freinage est assuré par un système développé avec Brembo. Il est composé de 4 disques ventilés en 305 x 28 mm à l’avant et pleins à l’arrière en 240 x 11 mm. A l’avant ce sont des étriers à 4 pistons qui officient alors que 2 suffisent à l’arrière. On notera aussi le nouveau diffuseur arrière qui intègre en son centre une double sortie d’échappement qui termine une ligne complète signée Romeo Ferraris.
Au final l’allure est sympathique et fait penser à un gros jouet façon Hot Wheels à l’échelle 1.
– Du luxe à l’orientale
La Cinquone Qatar se singularise par sa livrée intégralement blanche mais aussi par son habitacle qui associe le cuir blanc avec passepoil bordeaux, l’Alcantara bordeaux, les surtapis blanc damassés et les inserts (aérations, boutons, entourage du Uconnect, volant) ou broderies dorées. On notera, avec bonheur, que les sièges Sport Sabelt ont disparu au profit de Recaro électriques. Les appuies tête profitent chacun d’un système de haut parleur stéréo.
On découvre aussi la présence d’une plaque numérotée fixée sur le tableau de bord et d’un porte verres à thé… et non d’un porte verres à vin rouge car la voiture se destine à un client du Moyen Orient et non du Médoc.
Comme sur la Cinquone 248 dont elle dérive, la Cinquone Qatar se dispense de la banquette arrière et préfère l’arceau de sécurité et l’emplacement pour un extincteur et deux casques blancs signés Sparco. Des lunettes spécifiques créées par Romeo Ferraris complète la dotation du modèle.
– Un 1400 turbo qui en donne
Mécaniquement la Cinquone Abarth reprend le bloc de la Cinquone 248, à savoir le L4 1.4 L T-jet dans sa dernière version Euro6. Le bloc profite d’une ECU signée Romeo Ferraris, d’une nouvelle admission d’air, d’un nouveau collecteur et de deux intercoolers destinés à bien refroidir le petit 1400 qui annonce tout de même 177 ch/L.
La Cinquone Qatar revendique donc 248 ch à 6250 trs/min et un couple moteur de 330 Nm disponible à 3250 trs. Le moteur est accouplé à la boite de vitesse robotisée que nous connaissons sur les Abarth 595 et 695. Romeo Ferraris précise que le système d’embrayage est renforcé pour mieux accepter le surcroît de puissance et de couple. Comme en introduction, la voiture passe le cap des 240 km/h et ne demande que 5.5 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. La consommation mixte officielle (NEDC) est de 7.6 L/100 km et les émissions de CO2 sont de 177 g/km.
La 500 annonce les dimensions suivantes :
Avec un poids d’environ 1.120 kg, la Cinquone Qatar revendique un rapport poids/puissance de 4.51 kg/ch.
Cette Fiat Cinquone Qatar est et restera un one off. Romeo Ferraris ne communique, bien évidemment, pas la tarification de ce modèle réalisé sur mesure.
Via Romeo Ferraris.
Source: Theautomobilist / Autonews