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100 Years Circuit de Spa-Francorchamp

L’exposition de cet automne à Autoworld est placée sous le signe du centième anniversaire de notre Circuit “national” de Spa-Francorchamps
Pour lui rendre hommage, plus de 35 voitures de courses, toutes ayant joué un rôle important dans l’histoire du Circuit, voire gagné des compétitions, viennent s’installer près de la zone Sport & Compétition qui illustre déjà notre célèbre Circuit que pilotes et public qualifient, à juste titre, de “plus beau circuit du monde”.

UNE EXPO TROIS THEMES :

BMW 3L CSI – Winner 1976

Les voitures sont rassemblées selon les trois thèmes principaux qui ont conféré au Circuit son rayonnement international : le Grand Prix de Formule 1, les 1000 Kms/Spa 6 Hours et, bien entendu, les 24 Heures.

En catégorie F1, des Lotus, des Williams bien sûr ! Mais aussi une tres ancienne Renault ING et une Benetton, une Ligier, une De Tomaso, entre autres.
Parmi les “Tourisme”, notons quelques BMW ainsi que des MazdaFord CapriNSUToyota, Mustang ou encore la sympathique Porsche992/Beetle
Sans oublier le prototype de la Lola70 qui fut pilotée par Jacky Stewart… et bien d’autres encore !

En tout, plus de 35 voitures ainsi que des motos de compétition !

Pour compléter le palmarès, un aperçu de toutes les voitures gagnantes à l’échelle 1:43 rappellera les grands moments du Circuit.

Dholda P&M – Winner 1979
Mustang GrA Belga

1921 DES DEBUTS DIFFICILES :

Premier départ – Grand Prix du RACB 1922 

Le circuit fut inauguré le 12 août 1921 mais tout ne se déroula pas exactement comme prévu à Francorchamps… Une seule et unique voiture était présente. Ce sont finalement quelques courses de motos qui eurent lieu. Il allait encore falloir attendre une année avant que se tienne la première course automobile : le Grand Prix du RACB, d’une longueur de 600 kilomètres. Cette première course fut remportée par un Belge, le Baron de Tornaco, au volant d’une Impéria-Abadal équipée de pneus Englebert. “Une triple victoire belge !”, pouvait-on lire dans “L’Automobile Belge” du 20 août 1922. Mais ce n’était que la partie la plus positive de l’article car, un peu plus loin, on apprenait aussi qu’aucune des grandes marques automobiles, telles que Ballot, Peugeot, Sunbeam, Fiat ou Bugatti, ne s’étaient présentées. Pas plus d’ailleurs que les grandes marques belges Minerva, Nagant et Excelsior. En fait, il n’y avait que 12 voitures au départ et… 3 à l’arrivée. Les raisons de cette faible participation ? Un règlement qui excluait de nombreuses catégories de voitures et le fait que la plupart des marques ne considéraient pas l’évènement comme assez important pour s’y investir.

Heureusement pour le circuit, l’histoire n’allait pas se répéter… Le premier tracé était composé de trois portions de route ouverte, qui formaient grosso modo un triangle. Avec juste un peu moins de 15 km, le circuit était particulièrement long et suivait le relief naturel, ce qui impliquait de nombreuses montées et des descentes périlleuses, comme la Descente de Masta. Le circuit était plutôt rapide pour l’époque. Il comptait certes son lot de virages serrés, comme la Source et Stavelot, mais aussi de longues lignes droites et des virages piégeux. Cette combinaison s’avéra fatale pour bien des pilotes.

En 1970, se tint le dernier Grand Prix sur le tracé originel.

Bon à savoir : le record du tour sur le vieux tracé fut établi en 1973 par Henri Pescarolo et sa Matra 670B, avec 3 min 13 sec 4 soit une vitesse moyenne de 262,41 km/h.

Quoi qu’il en soit, s’il voulait conserver son rang international, le circuit devait devenir plus court et plus sûr. Le nouveau circuit fut inauguré en 1979. Il était long de 6,9 km mais utilisait encore une portion de route ouverte.

Ce n’est qu’en 2003 qu’il devint un circuit permanent, désormais long de 7,004 km.

Baron Charles de Tornaco et Jacques Swaters à bord d’une MG d’avant-guerre – Spa 1948
(c) Copyright Swaters
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