Après avoir dévoilé des images de l’extérieur, Aston Martin plonge dans les entrailles de la Valkyrie et apporte des détails sur le monstrueux V12 6,5 litres atmosphérique Cosworth. Ça promet !
« Pour tous ceux qui ont une goutte d’essence dans les veines, un V12 à haut régime est une merveille ». A l’heure où l’Aston Martin Rapide-E s’apprête à être commercialisée, cette déclaration d’Andy Palmer pourrait être culottée… Et pourtant, difficile de mieux promouvoir l’arrivée de la Valkyrie. A côté du bloc électrique qui lui est promis, le démentiel V12 6,5 litres Cosworth constitue la pièce maîtresse de l’hypercar et surtout, l’un des derniers monuments atmosphériques.
– INSPIRÉ PAR LA F1
Les chiffres donnent des frissons. A lui seul, le bloc génère 1 014 ch et peut encaisser jusqu’à 11 100 tr/mn ! Le couple maximal, de 740 Nm est disponible à 7 000 tr/mn. « Lorsque nous avons commencé à parler des caractéristiques de puissance, de poids, de conformités aux normes d’émission et à la durabilité, nous avons pris conscience de l’ampleur du défi », explique Bruce Wood, directeur général de Cosworth.
L’expérience en F1 de l’entreprise britannique et la collaboration avec Adrian Newey (Red Bull Racing) qui a participé à la conception de l’hypercar, ont joué un rôle fondamental. Le V12 doit son poids relativement léger (206 kg) à l’utilisation de matériaux adaptés et résistants comme le titane. A titre d’exemple, le vilebrequin reflète parfaitement le traitement reçu, étant 50% plus léger que celui du V12 de l’Aston Martin One-77 (2009) qui avait déjà été élaboré par Cosworth.
Le teaser publié par le constructeur, qui laisse échapper la voix aiguë du bloc, n’aide pas à calmer l’impatience de voir l’hypercar en action. Dès 2019, on l’espère !
Source texte: Motorsport