Pour sa 9ème participation au rallye Oilibya du Maroc, notre compatriote Harite Gabari était présent lors de la conférence de presse du rallye et a accordé une interview à sportautomoto.ma
Sportautomoto.ma : comment se passe les préparatifs pour le rallye Oilibya ? que se soit au niveau physique ou mentale ?
Harite Gabari : c’est ma 9ème participation au rallye Oilibya. Pour le moment tout va bien, la moto est prête et physiquement ça va. Pour moi, ça sera la reprise de la compétition puisque je n’ai pas fait de rallye depuis le mois d’avril, et en plus de ça, le rallye Oilibya est une finale du championnat du monde des rallye, ce qui veux dire qu’il y aura les meilleures pilotes du monde. A mon niveau, je ne vise pas d’aller les chercher, parce que je n’ai pas fais le championnat. Mon objectif, c’est plutôt la catégorie privé, c’est là ou je vais me battre pour être en haut du classement. Vous savez, dans tous les sports mécaniques, les coûts sont très élevés. Sans partenaires financiers qui vous soutiennent, vous ne pourrez pas aller chercher les résultats.
Sportautomoto.ma : que pensez vous de la nouveauté du rallye avec cette étape marathon sans assistance ?
Harite Gabari : oui, c’est très bien d’avoir un rallye aussi varié en étapes. Au début, on aura une étape endurance avec plus de 800 kms , suivi d’une étape très technique, puis l’étape marathon sans assistance. Ce qui nous impose de bien préparer nos étapes et de bien les gérer. En plus, ça nous permet aussi de faire la différence. Par exemple : sur une étape de 800km ça ne sert à rien d’attaquer dés le début, puisque à un moment on sera mort de fatigue. Pareil pour les étapes techniques et marathons.
Sportautomoto.ma : pourriez vous nous décrire l’effet que ça fait de conduire une moto à 140km/h sur piste et naviguer en même temps ?
Harite Gabari : c’est ce qui fait le difficulté d’un motard. On a pas de copilote pour la navigation, on a pas d’arceau, pas de harnais, la seule sécurité qu’on a se résume à l’équipement que l’on porte sur soit. En plus de ça, la navigation veux dire : piloter et garder un œil sur notre cap, le kilométrage, le Road Book. Nous avons quatre appareils de mesure a voir en une fraction de seconde, et bien sur, en faisant attention au petits trous juste devant et qui peuvent donner un effet tremplin si ils sont mal négocier. Tout cela rend la moto difficile a manier. Mais il faut aimer est être passionné pour le faire. C’est pour cela que j’ai choisis ce sport.
Sportautomoto.ma : une petite fiche technique sur votre moto
Harite Gabari : ma moto malheureusement est une 2012 à carburateur. Là maintenant, il y a les motos de dernière génération, avec injection. Je me bat avec les moyens de bord. Comme j’avais dis, les sports mécaniques c’est coûteux et il faut avoir les dernières générations de motos, les bonnes préparations, des moteurs de rechange, et la liste est longue. Je dois m’y faire avec mes moyens et les sponsors qui m’aident, c’est grâce a eux que je peux faire quelques rallyes pour représenter notre pays.
Sportautomoto.ma : vos objectifs pour 2018 ?
Harite Gabari : déjà mon objectif est de finir le rallye Oillibya 2017. Cette année, j’ai fais le Touareg rallye ou j’ai pas eu de résultat à cause de problèmes mécaniques. J’ai gagné deux spéciales sur ce rallye mais les soucis mécaniques m’ont fait chuter en bas du classement. Ensuite, il y a eu le Morroco Desert Challenge ou j’ai fais 1er. Maintenant je me concentre sur le rallye Oilibya est bien sur mon objectif pour début 2018 se sera l’Africa Eco Race .